Syriza

La Grèce est le berceau de la civilisation européenne et sa démocratie est en colère.

Le pays souffre, étant soumis depuis quelques années à de difficiles restrictions budgétaires qui malmènent la population. Les responsables désignés à la vindicte populaire sont bien connus: la Commission européenne, la BCE et le FMI, a.k.a. la Troïka.

Pour se défaire de cette emprise, les grecs viennent d'élire pour les gouverner le parti de gauche Syriza, qui a promis de renégocier les accords sur la dette de l'Etat avec l'Union Europénne. Une mission difficile.
Syriza et son leader Alexis Tsipras ne devront pas décevoir les attentes du peuple grec, car d'autres formations politiques avec des aspirations moins nobles attendent leur heure. Le groupe néonazi Aube Dorée s'est en effet maintenu durant les élections de dimanche et est aujourd'hui le troisième parti grec, par le nombre de députés.

3 commentaires:

  1. Alexis Tsipras est un populiste qui flatte le peuple dans le sens du poil , en laissant croire que les Grecs pourraient s'affranchir du remboursement de leur dette. Il n'en sera sans doute rien ; si les Grecs ne paient pas cette dette , les autres Européens qui sont solidaires seront obligés de le faire et le signal envoyé sera mauvais , un précédent serait alors créé. Ulysse le voyageur avait en son temps résisté au chant mélodieux des sirènes - où est donc passée la sagesse enseignée par les Grecs anciens ?

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    1. Si l'on s'en réfère à l'Odyssée, Ulysse, c'est la promesse de 10 ans de galère.
      L'équipage ne semble pas prêt à souffrir une croisière aussi longue!

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  2. Puisque l'on est dans la mythologie ; il me semble que Zeus s'était transformé en taureau blanc pour enlever la jeune Europe. Celui ci a plutôt l'air de vouloir se débarrasser de ce fardeau encombrant , mais l'Europe s'accroche . Belle allégorie ce dessin !

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