Les militants de l'UMP viennent d'élire leur nouveau président. Sans grande surprise, c'est Nicolas Sarkozy qui hérite de la place et qui sera chargé dans les prochains mois d'apporter un nouveau souffle au parti usé par les affaires et les luttes intestines.
On peut douter de l'intérêt réel porté par M. Sarkozy aux changements dans l'organisation de son parti, lui qui voit plutôt dans le poste de président de l'UMP un tremplin vers l'Elysée et son fauteuil, comme il l'avait été pour lui en 2007. Cette place de leader pourrait s'avérer un avantage certain pour court-circuiter ses concurrents aux primaires de 2016, tel Alain Juppé dont l'influence grandit à droite.