Syriza

La Grèce est le berceau de la civilisation européenne et sa démocratie est en colère.

Le pays souffre, étant soumis depuis quelques années à de difficiles restrictions budgétaires qui malmènent la population. Les responsables désignés à la vindicte populaire sont bien connus: la Commission européenne, la BCE et le FMI, a.k.a. la Troïka.

Pour se défaire de cette emprise, les grecs viennent d'élire pour les gouverner le parti de gauche Syriza, qui a promis de renégocier les accords sur la dette de l'Etat avec l'Union Europénne. Une mission difficile.
Syriza et son leader Alexis Tsipras ne devront pas décevoir les attentes du peuple grec, car d'autres formations politiques avec des aspirations moins nobles attendent leur heure. Le groupe néonazi Aube Dorée s'est en effet maintenu durant les élections de dimanche et est aujourd'hui le troisième parti grec, par le nombre de députés.

Expo aux Planches de Sabin


Rendez-vous au bar-resto parisien les Planches de Sabin, à deux pas de Bastille, le mercredi 4 février, à partir de 19h!

Les Blasphèmes de Charlie Hebdo

Ce mercredi, la sortie du nouveau Charlie Hebdo a provoqué une formidable ruée sur les kiosques à journaux, tous voulant se doter de ce numéro historique, le premier paru depuis l'attentat du 7 janvier.

Cet engouement n'a été que très moyennement partagé dans les pays arabes où plusieurs gouvernements se sont indignés de la publication de nouvelles représentations de Mahomet, un blasphème dans la religion musulmane.


L'Instant républicain

Hier après-midi, dans tout le pays, plusieurs millions de français se sont rassemblés pour rendre hommage aux victimes des tueries islamistes perpétrées en région parisienne les 7, 8 et 9 janvier.

Le journal satirique Charlie Hebdo était la cible N°1 des terroristes et a payé un lourd tribut pour son irrévérence qui la faisait mal-aimer des intégristes religieux de tous bords. C'est donc avec respect que, ce dimanche, de nombreuses personnes mobilisées scandaient comme un cantique "Je suis Charlie", mot né sur le web et repris depuis par les participants aux rassemblements.

Espérons que ce sursaut républicain ne fondra pas comme neige au soleil et que les égoïsmes et les communautarismes sauront se taire au moins jusqu'à la fin de l'hiver!