La Grèce est le berceau de la civilisation européenne et sa démocratie est en colère.
Le pays souffre, étant soumis depuis quelques années à de difficiles restrictions budgétaires qui malmènent la population. Les responsables désignés à la vindicte populaire sont bien connus: la Commission européenne, la BCE et le FMI, a.k.a. la Troïka.
Pour se défaire de cette emprise, les grecs viennent d'élire pour les gouverner le parti de gauche Syriza, qui a promis de renégocier les accords sur la dette de l'Etat avec l'Union Europénne. Une mission difficile.
Syriza et son leader Alexis Tsipras ne devront pas décevoir les attentes du peuple grec, car d'autres formations politiques avec des aspirations moins nobles attendent leur heure. Le groupe néonazi Aube Dorée s'est en effet maintenu durant les élections de dimanche et est aujourd'hui le troisième parti grec, par le nombre de députés.